Keuze voor spitsboog bij restauratie kerk Neerheylissem bleek de juiste

In het boekje L'église romane de Neerheylissem. Itinéraire d'un paroissien van Jean-Baptiste Sevenans, in 1976 verschenen als nummer 4 in de serie 'Les cahiers d'Hélécine', doet de auteur onder meer de zogenaamde "affaire des arcs brisés" bij de restauratie van de Saint-Sulpicekerk in Neerheylissem uit de doeken: 
 
"La première anomalie nous saute littéralement à la gorge... Il s'agit de l'entrée du choeur dont l'arc brisé, gothique donc, détonne violemment dans ce festival de plains cintres romans. Longtemps, on a vécu avec la conviction qu'il s'agissait d'une erreur monumentale, c'est le cas de le dire, commise lors de la restauration de 1902-1909. Avant cette date, l'ouverture vers le choeur était en plein cintre, comme en témoigne une photographie conservée à la cure. 
 
L'architecte qui avait la haute main sur les travaux de restauration était ce Langerock, auteur des premiers plans de la basilique de Koekelberg. Contre l'avis des autorités religieuse locales de l'époque et de beaucoup d'autres personnes, il fit convertir le plein cintre en un arc brisé tel que nous le voyons maintenant. Il affirmait que cette ogive avait existé dès la construction de l'église. Quelque trente-cinq ans plus tard, l'abbé Gomand, curé chez nous depuis 1901, me confiait que cette 'gaffe' lui pesait toujours sur le coeur. Il ajoutait qu'il espérait bien arriver à la faire réparer avant de fermer les yeux. 
 
Au cours de ma carrière j'ai eu le plaisir de compter parmi mes collaboateurs des Messieurs avec qui je me suis lié d'amitié à partir d'une passion commune: les arts, et nos folklores. Pendant de nombreuses années; nous nous sommes enrichis mutuellement en échangeant nos vues à propos de nos terroirs respectifs: eux la Flandre, moi la Wallonie. L'un d'eux, un certain Luc Ebrard, enlevé trop tôt à l'affection des siens, était spécialement féru d'architecture liée au folklore. Correspondant de diverses publications, il était un ami intime du Directeur du musée de Bokrijk. [...] 
 
Un jour, au cours d'une pause, j'ai parlé à Luc de l'arc incrimé et de son histoire, en donnant la version concluant à 'une erreur'. Sans avoir vu notre église que, plus tard, il visita plusieurs fois en ma compagnie, il m'a dit que c'était nous, clergé et paroissiens, qui étions dans 'l'erreur'. A l'appui de son affirmation, il me fournit de l'explication qui suit. 
 
Ce qui s'est passé chez nous, s'est produit en divers autres endroits. Notre église a été commencée suivant la 'mode' romane à laquelle beaucoup de constructeurs restèrent longtemps fidèles malgré l'avènement du style gothique. Cependant, avant l'achèvement, et sous la poussée de la nouvelle 'mode', on a sacrifié l'homogénéité de l'ensemble en introduisant une 'pointe' de ce qothique dont on n'avait d'abord pas voulu. 
 
Je dois dire ici que cette démonstration ne m'avait qu'à moitié convaincu. Et voila que, lors de la dernière restauration, les architectes, suite aux multiples remarques et doléances qu'on leur fit, ont voulu en avoir le coeur net. A cet effet, ils ont pratiqué des sondages dans les deux pilastres qui reçoivent l'ogive en question. La conclusion qui s'imposa fut que, dès l'origine, le travail de maçonnerie avait été, depuis le pied-droit, orienté vers l'arc brisé. Langerock et ce cher Luc avaient donc raison."

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