Schilderij Metsys verkocht ter financiering restauratie Sint-Pieter in Leuven
In het boekje 'La Collégiale Saint-Pierre à Louvain - Historique' (Em. Van Hoof - Colletion V.S.P.) wordt een korte geschiedenis geschetst van de restauratie van de Sint-Pieterskerk in Leuven aan het eind van de 19de eeuw en het begin van de 20ste eeuw onder leiding van architect Pieter Langerock:
"Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle une sérieuse restauration de l'église Saint-Pierre s'imposa car une menace existait toujours : elle de voir tomber un jour l'église en ruines.
L'Etat, la province, l'administration communale et la fabrique d'église se miren d'accord à ce sujet. Mais omme toujours une dofficulté surgissait : celle de trouver les fonds nécessaires pour couvrir les frais de restauration.
Les différentes administrations tombèrent d'accord pour constituer le fonds qui permettrait de procéder aux restaurations nécessaires dans un laps de temps déterminé.
La Fabrique d'église qui ne possédait rien mais devait aussi verser sa côte-part prit la regrettable décision de vendre à l'Etat un de ses plus beaux chefs-d'oeuvre : le polyptique 'Sainte Anne' de Quentin Metsys qui lui valut la somme de 200.000 francs. Ce tableau avait été peint par l'artiste pour la chapelle Sainte-Anne dans l'église Saint-Pierre. L'intérêt de cette somme servirait comme apport annuel au fonds commun destiné à payer la restauration.
Le contrat passé en 1869, sera executé en 1879 ; ce chef d'oeuvre orne encore toujours le musée de Bruxelles dont il contitue un des grands trésors.
L'architecte Langerock reçut la direction de l'entreprise : la restauration de la sacristie et de la salle du chapitre au-dessus de la sacristie, des chapelles absidiales, de la voûte du choeur et de la façade du transept nord et sud. On y travailla jusqu'en 1913 et le coût fut de 465.000 francs.
C'est à l'occasion de cette restauration que l'ancienne chapelle de la Bienheureuse Marguerite de Louvain fut démolie et rebâtie, et que les quatre maisons qui s'adossaient à l'église du côté de la Grande'Place furent achetées et enlevées, en partie pour pouvoir procéder à la retauration et en partie pour dégager l'église.
L'achat et la démolition de ces quatre maisons causèrent de grands frais aux administrations qui furent toutes d'accord pour les supporter ; la villa aussi bien que l'église ne pouvaient que gagner à ce dégagement et la Collégiale Saint-Pierre apparaissait ainsi dans toute sa splendeur."
Reacties
Een reactie posten