Vermeldingen in het 'Bulletin' van het jaar 1898

In het Bulletin des Commissions Royales d'Art et d'Archéologie van het jaar 1898, wordt architect Pierre Langerock 15 keer vermeld. 

 

De volgende voorstellen werden goedgekeurd:  

 

Binche 

Binnenrestauratie van het stadhuis 

('L'attention de l'architecte, M. Langerock, a été appelée sur les points suivants, dont il pourra être tenu compte dans le cours de l'exécution des travaux : a) la porte figurant sur le dessin n° 5 parait avoir trop de hauteur; il y aura lieu aussi de varier les panneaux des lambris; b) les gaines de la cheminée, dessinée sur le plan n° 6, affectent un aspect trop moderne et la hotte manque de saillie')  

 

Leefdaal 

Restauratie van de pastorie 

 

Uitbreiding en restauratie van de kerk 

('Après avoir pris connaissance du rapport de M. l'architecte provincial concernant cette affaire, la Commission a cru devoir se référer aux conclusions de sa lettre du 29 août 1896. Elle ne voit aucun avantage à la démolition de la tour, surtout qu'elle a pour principe de conserver le plus possible les anciens monuments ou parties de ceux-ci. Le Collège est persuadé d'ailleurs que dans les deux cas la dépense serait à peu près équivalente. L'agrandissement, y compris la restauration des parties conservées, n'atteindra guère que 150 francs le mètre carré, soit le prix normal de l'édification d'une église. La Commission a appelé l'attention de l'auteur, M. l'architecte Langerock, sur la nécessité de soigner la construction de la tourelle d'escalier en vue d'éviter l'introduction de l'humidité dans les maçonneries. Cette tourelle étant accolée à la tour, devra être exécutée complètement en pierre. Il conviendra de mettre en œuvre, le plus possible, pour les parements nouveaux, les pierres à provenir des démolitions. Pour masquer l'obliquité de la tour, l'auteur ferait bien de placer, aux deux côtés, des arcs doubleaux reposant sur des culs-de-lampe') 

 

Leuven 

Derde reeks van restauratiewerken aan de Sint-Pieterskerk 

 

Bijkomende restauratiewerken aan de Sint-Kwintenskerk

('sous réserve de profiler de ces travaux pour supprimer l'ouverture en demi-cercle de la tour, dont l'aspect moderne contraste avec l'architecture sévère de l'ensemble de l'édifice') 

 

Meerbeek 

Restauratie van de toren van de kerk  

 

Walcourt 

Kostenraming van de resterende buitenrestauratiewerken aan de kerk  

 

Wavre 

Restauratie van de Saint-Jean-Baptistekerk 

('S'il n'existe pas de vestiges des petits pinacles projetés aux angles des pignons du transept, il n'y aura pas lieu de maintenir ces ornements. Il conviendra aussi de diminuer un peu les dimensions des lucarnes de la toiture de la sacristie. Vu l'importance et la rareté de l'édifice, esthétiquement construit en pierres ferrugineuses, la Commission a émis l'avis qu'il y a lieu, pour le département de l'agriculture et des travaux publics, d'intervenir dans la dépense de 87,571 francs à laquelle est évaluée la restauration')  

 

Wezemaal 

Bouw van een gemeentehuis 

 

Daarnaast wordt ook een verslag van een inspectiebezoek van afgevaardigden van de Commissie gepubliceerd: 

 

Oudenaarde 

Sint-Walburgakerk 

'A la demande du conseil de fabrique, des délégués ont procédé, le 9 mai 1898, à l'inspection des travaux de restauration en voie d'exécution à l'église de Sainte-Walburge, à Audenarde.

 

MM. Lybaert et Serrure, membres du Comité des correspondants de la Flandre orientale, assistaient à cette visite.

 

Les délégués ont constaté que les travaux dont il s'agit s'exécutent dans les conditions les plus satisfaisantes. 

 

Le conseil de fabrique et l'architecte dirigeant, M. Langerock, ont appelé l'attention des délégués sur les arcatures de l'abside où l'appareil des pierres angulaires, resté apparent à droite et à gauche des colonnettes, se découpe sous forme de chaînage, d'une façon très irrégulière, sur l'enduit clair du mur et produit un effet fort disgracieux. Les délégués sont d'avis que ce chainage doit être recouvert d'un enduit, comme le reste du fond des arcatures, mais qu'il y a lieu de faire exception pour les écoinçons de ces arcatures et les encadrements des portes.

 

Il existe au mur oriental du chœur sud des arcatures en briques, de largeur inégale, de construction relativement moderne et dont la présence ne s'explique pas. Elles peuvent être bouchées, afin de régulariser la paroi et de lui donner le même aspect qu'au mur oriental du chœur nord ; le talus au-dessus de ces arcatures pourra être exécuté en pierre pour le raccorder avec le seuil de la fenêtre.

 

Le maître-autel sera reculé légèrement, de façon à se trouver à l'entrée du sanctuaire. Mais sa position, à cet endroit, exigera que l'on étudie avec soin la hauteur à donner au meuble pour que celui-ci ne masque pas la vue des verrières de l'abside.

 

M. l'architecte Langerock a été engagé à étudier la possibilité de profiler des banquettes en pierre qui régnent au pourtour de l'abside pour y établir les sièges des officiants. Quant aux stalles existantes, elles se développaient autrefois dans cette même partie de l'édifice, derrière l'autel. Mais la belle ordonnance architectonique du fond du chœur étant rétablie dans ses dispositions primitives, il ne serait pas logique de la masquer de nouveau par ces meubles, lesquels, sans être dépourvus de mérite, n'ont cependant pas une valeur suffisante pour sacrifier la vue d'une des parties les plus intéressantes du monument. Les stalles pourront d'ailleurs trouver place entre les colonnes de I'avant-chœur.

 

Lorsqu'il sera question de soumettre aux autorités compétentes le projet de décoration de la voûte du chœur, il importera de se borner reproduire la peinture, dont les traces existent sur les nervures, sans étendre le décor sur les bardeaux mêmes, où nul vestige ne se remarque. 

 

De même que la plupart de nos anciens monuments, le chœur de l'église de Sainte-Walburge est entouré d'une série de maisonnettes. Il est nécessaire de les faire disparaître, à bref délai, pour permettre la restauration extérieure de l'abside et dégager la façade la plus en vue de ce beau monument. Trois de ces habitations appartiennent à la fabrique; rien n'empêche de les démolir dès maintenant et d'acquérir immédiatement les autres. Étant donnée la valeur artistique et archéologique de l'église, les pouvoirs publics n'hésiteront pas, sans aucun doute, à encourager cette mesure par une intervention aussi large que possible.' 

 

Tot slot wordt architect Langerock, voor het tweede opeenvolgende jaar, vermeld als 'membre correspondent de la Commission royale des monuments', met name als lid van het 'comité correspondent' van de provincie Brabant. In die functie nam hij deel aan het inspectiebezoek aan de restauratiewerken aan het stadhuis van Leuven. Op 10 oktober 1898 was hij aanwezig op de Algemene Vergadering van de Commissie, nadat hij zich had verontschuldigd voor de voorbereidende zitting op 8 oktober 1898.  

 

Het volledige Bulletin is hier te raadplegen.