Kritiek op wijzigingen aan interieur tijdens restauraties basiliek Walcourt
In het artikel 'Walcourt ou la dure recherche de l’unité de style' van Francis Tourneur, gepubliceerd in het Bulletin van het jaar 2015 van de Commission royale des Monuments, Sites et Fouilles, wordt kritisch gekeken naar de restauratie van de Saint-Maternebasiliek van Walcourt in de provincie Namen in de 19de en het begin van de 20ste eeuw:
"L’ancienne collégiale Saint-Materne de Walcourt, montagne de pierres supposée médiévale dont l’histoire de la construction est plutôt complexe, a connu tôt une renommée certaine comme lieu de pèlerinage à la statue miraculeuse de Notre-Dame, qui a toujours attiré les foules désireuses de s’assurer sa bienveillance. L’église a donc fait l’objet de multiples transformations au cours de l’Ancien Régime pour la mettre régulièrement au goût du jour. Après l’abandon et les déprédations révolutionnaires, et une sommaire remise en état concordataire, l’édifice va attirer dès le milieu du XIX e siècle l’attention des autorités comme un des symboles du gothique national : une longue et lourde restauration s’en est suivie, qui s’apparente souvent à une reconstruction intégrale de l’enveloppe extérieure. Les parements sont démontés et systématiquement remplacés, en rectifiant les formes et en restituant une structure sans doute nettement plus « gothique » que l’originelle. Walcourt est un des exemples de ces églises dépourvues d’arcs-boutants, qui s’en sont vu garnir pour mise en conformité avec le modèle standard des grandes bâtisses gothiques françaises. Dans le même ordre d’idée, une profusion d’ornements, balustrades, pinacles, gâbles a été ajoutée, sans réels antécédents archéologiques. Plusieurs générations d’architectes se sont épuisées à son chevet, entre les années 1840 et la première guerre, qui sera elle-même dévastatrice pour l’édifice. Les efforts se sont concentrés sur l’enveloppe extérieure et bien entendu sur les organes de soutènement – l’intérieur est donc resté longtemps préservé de toute atteinte, jusqu’à l’intervention radicale et tardive, moins étudiée que les autres phases, en majeure partie sous la direction de Pierre Langerock. Les parements intérieurs sont littéralement déshabillés, les badigeons voire les enduits ou les stucs sont systématiquement buchés, pour mettre à nu le substrat minéral, soigneusement retaillé. Il faut souligner que ces opérations ont révélé des décors médiévaux superposés, dont l’intérêt a été relevé par plusieurs spécialistes, mais qui ont également disparu. Le mobilier accumulé au fil des siècles est filtré, lentement éradiqué pour être remplacé par des objets plus conformes à l’esthétique globale du temple. Certains monuments, de type épitaphes, du XVI e siècle, donc supposés passables, sont sauvés mais retaillés très soigneusement... L’ordonnance liturgique est bouleversée, ou restituée, selon... Le célèbre jubé flamboyant, transféré à l’entrée occidentale de
l’église en tribune d’orgue au début du XIXe siècle, est reporté à son emplacement initial, à l’entrée du chœur – à dire vrai, il est quasiment reconstruit, en parallèle avec la restauration de la tourelle eucharistique, d’esthétique comparable. Les travaux des XVIe , XVIIe et XVIIIe siècles ont été peu étudiés, à l’exception de la fameuse grande sacristie, mais l’église paraissait dotée d’un « mobilier baroque » de bonne qualité, au vu de la maigre iconographie qui, quasi seule, témoigne de cette richesse."
U kunt het volledige artikel hier lezen. Het maakt deel uit van een ruimer artikel van Delphine Steyaert getiteld 'Le démembrement des autels baroques et néo-classiques au XIXe siècle en Belgique'.
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